Une Réflexion matinale

Abdelhamid Niati
3 min readMar 30, 2023

Mon cœur bat vite, plus vite que la moyenne selon le corps médical. Il bat parfois trop vite selon les médecins les moins optimistes dont le raisonnement baigne dans le catastrophisme. Selon eux, je suis en danger. Selon moi, je ne sais pas. Il m’arrive de me sentir en danger. De temps en temps seulement, car le reste du temps, je me sens en sécurité dans mon corps capitonné fait sur mesure à l’intérieur à force d’activité sportive et en constante évolution au sommet au gré de mes lectures, de mes rencontres et des moments où je retrouve mon autre moi. Mes autres moi :

L’optimiste

Le pessimiste

L’exceptionnel

Le résilient

Ce dernier a la capacité de rebondir après les épreuves.

L’optimisme : on va y arriver, on va conquérir le monde

Le pessimiste : pourquoi vouloir conquérir le monde avant de conquérir soi-même ?

L’exceptionnel : nous avons déjà conquis le monde en engendrant réplications au fil de nos rencontres et de nos passages.

Après un accident, on peut tout faire. Derrière ce tout se cachent ce qu’on s’interdit de faire. L’humain se prive parfois de certaines choses dont il a vraiment envie. Il voit des obstacles sur une route dégagée.

D’où viennent ces obstacles ?

De nous et uniquement de nous

Un obstacle est une croyance limitante, une peur ancrée par les expériences passées, les peurs transmises par les proches, ou encore l’éventualité d’une catastrophe. Des peurs irrationnelles, car le danger n’est pas présent.

Certains objecteront en disant : “on nous met des bâtons dans les roues”

Répliquez de la manière suivante : on se laisse mettre des bâtons dans les roues. L'obstacle appelle la créativité et oblige à trouver un raccourci pour arriver à destination.

Le pessimiste voit les obstacles alors que l’optimiste voit les opportunités. Il vous appartient de changer pour changer votre vision du monde. Je vous invite aujourd’hui à conjuguer un présent tourné vers l’avenir uniquement sur une note positif.

Vous êtes nés pour progresser et non pour rester sur place.

Entourez-vous des bonnes personnes, mais surtout de vous-même. Allez chercher votre âme pour vous connecter à elle. Puis allez chercher l’enfant sans peur que vous avez été pour vous reconnecter à vos forces, votre confiance. Cet enfant vous dirait : “après tant d’années, je suis passé de l’insouciance et du risque à la peur du moindre grincement dans l’engrenage de mes envies. Tu as cessé de rêver alors que c’est une partie intégrante de notre être. Bouge toi, bouge toi vite et tiens la promesse que nous nous sommes faites de ne jamais reculer”.

Le résilient vient de parler à travers cet enfant qui a chuté de nombreuses fois et s’est relevé pour gouter au plaisir de l’existence.

Nous sommes tout ça !

Ma question est la suivante : de quoi avez-vous vraiment envie ? Qu’est-ce qui vous empêche de le faire ?

Abdelhamid NIATI Tous droits réservés.

L’optimiste : évidemment. Pas besoin d’accident

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Abdelhamid Niati

Writer, content manager and business coach. I am also the Head of people and the Content Manager for a non profit organisation created in Africa.